Voyage en Antarctique
 

Skuas ou Grands Labbes

Le grand labbe ou skua (Stercorarius skua), anciennement (Catharacta skua), est la plus grande espèce de labbe ou stercoraire. Les stercorariinis (ou Stercorarinii) sont une tribu d'oiseaux marins de la famille des laridés. Elle comprend les 8 espèces de labbes aussi appelés stercoraires, oiseaux de taille moyenne à grande (de 41 à 64 cm), à l'aspect de goéland, au bec fort et au plumage généralement brun, ou brun et blanc ; ils ont des mœurs
de pirates et de prédateurs. Oiseaux cosmopolites, on les trouve dans tous les océans, mais surtout aux hautes latitudes. Ils sont principalement maritimes, mais habitent aussi la toundra.

Liste des espèces

  • Labbe du Chili — Stercorarius chilensis 1857;
  • Labbe de MacCormick — Stercorarius maccormicki 1893
  • Labbe antarctique — Stercorarius antarcticus 1831
  • Grand Labbe ou skua — Stercorarius skua 1764
  • Labbe pomarin — Stercorarius pomarinus 1815)
  • Labbe parasite — Stercorarius parasiticus 1758
  • Labbe à longue queue — Stercorarius longicaudus 1819
  • Stercorarius lonnbergi 1912).

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Antartictique : skua


Antartictique : skua

 

Antarctique : Activité économique

Certains états maintiennent une présence humaine permanente ou semi-permanente, dans des bases à vocation essentiellement scientifique. Ces bases sont ravitaillées par la mer pendant l'été polaire, lorsque le retrait ou la diminution de l'épaisseur de la banquise permet aux navires de s'approcher suffisamment des côtes.

Des expéditions scientifiques sont notamment envoyées dans le cadre du programme ANSMET pour la recherche et la récolte de météorites, disponibles en quantité sur le continent.

La beauté des paysages et la richesse de la faune favorisent une certaine activité touristique. Un tourisme d'échelle réduite existe depuis 1957. Il est régulé en grande partie par l'IAATO (Association Internationale des Tour Operators d'Antarctique). Selon cette organisation, environ 27 950 touristes ont visité l'Antarctique pendant la saison estivale 2004-2005, et ce nombre pourrait croître jusqu'à 80 000 par an d'ici 2010.[2]

Des gisements de charbon, d'hydrocarbure, de nickel ou d'or ont été découverts, mais pas en quantités suffisantes pour permettre une exploitation rentable, et le Protocole de Madrid de 1991 limite par ailleurs une éventuelle exploitation des ressources naturelles de l'Antarctique.


© Voyage en Antarctique 2006