Voyage en Antarctique
 

Léopard de mer

Le léopard de mer (Hydrurga leptonyx) est un mammifère carnivore de la famille des Phocidés. Ce phoque de l'Antarctique doit son nom aux petites taches sombres qui couvrent son corps, et à sa vie de prédateur. Hydrurga leptonyx est la seule espèce du genre Hydrurga.

Description

Les mâles adultes pèsent de 200 à 455 kg et mesurent de 2,50 à 3,50 m ; les femelles de 225 à 591 kg et mesurent de 2,40 à 3,40 m. La longévité de ces animaux peut dépasser 26 ans.

Comportement

Le léopard de mer est la seule espèce de phoques, otaries, ou morses à se nourrir essentiellement d'animaux à sang chaud : il chasse essentiellement en mer (sa vitesse de nage atteint près de 30 km/h) des oiseaux marins (surtout le manchot Adélie, mais aussi des gorfous sauteurs ou dorés), de jeunes phoques crabiers ou de jeunes éléphants de mer. Lorsqu'un manchot poursuivi se réfugie sur la glace, le léopard de mer tente fréquemment de déséquilibrer le morceau de glace salvateur. L'homme ne chasse pas le léopard de mer à l'heure actuelle, et seule l'orque reste une menace pour lui. Le jeune s'alimenterait surtout de krill.

Danger pour l'homme

Le léopard de mer s'attaque rarement à l'homme, mais plusieurs incidents avaient déjà été rapportés quand, le 22 juillet 2003, une biologiste en plongée en Antarctique fut tuée après avoir été entraînée sous l'eau par l'animal. Cette femme de 28 ans appartenait à une équipe du British Antarctic Survey, de la base scientifique de Rothera, située sur la péninsule Antarctique. Retour ...

Antartictique : phoque crabier
Antarctique : phoque léopard

Antartictique : phoque de Wedell
Antarctique : phoque léopard

Antartictique : phoque léopard
Antarctique : phoque léopard



 

Antarctique : Politique

Le continent antarctique fait actuellement l'objet d'un régime juridique défini par le Traité sur l'Antarctique de 1959. Ce traité reconnaît le continent comme une terre propice à la recherche scientifique, et dans ce cadre, à la coopération internationale.

Le Traité sur l'Antarctique établit également un "gel" des prétentions territoriales. En effet, en raison de la proximité géographique de leur métropole ou par intérêt géostratégique ou économique (au vu des probables ressources naturelles que comporte son sous-sol), des États ont revendiqué des portions du continent.

La plupart des portions sont des sortes de tranches partant du pôle Sud, allant jusqu'à l'océan, et dont les bords sont des méridiens. Dans certains cas, ces secteurs sont même revendiqués par plusieurs États (la péninsule Antarctique est ainsi revendiquée par l'Argentine, le Chili et le Royaume-Uni).

Le Traité sur l'Antarctique organise un "gel" des prétentions territoriales ainsi émises. Cela signifie que la France, par exemple, peut continuer à affirmer que la Terre Adélie relève du droit français alors que d'autres États, au contraire, pourront considérer que l'Antarctique est un espace international.


© Voyage en Antarctique 2006