|
|||||||
Voyage en Antarctique | |||||||
|
|
||||||
Antarctique : Une histoire liée à la forme de la TerreSon histoire est très liée aux nombreuses hypothèses concernant la forme de la Terre. La plupart des sources s'accordent pour affirmer que c'est Aristote qui nomme le premier ce continent. En effet, les Grecs pensent à l'époque que la Terre étant une sphère symétrique, il lui faut nécessairement un point d'équilibre, un "pivot" (polos en grec) de part et d'autre de l'équateur : l'Arctique (Arktos en grec) et son opposé (anti), l'Antarctique (Antarktos). Arktos signifie « ours », en référence à la constellation d'étoiles indiquant le nord, encore appelée aujourd'hui « Petite Ourse ». Au IIe siècle, Ptolémée (astronome grec), est persuadé que le continent existe, au point d'affirmer que ces terres sont habitées et cultivées, mais restent inaccessibles au reste de la Terre à cause d'une grande bande de terre infranchissable abritant des monstres. Mais au Moyen Âge, les savants abandonnent les réflexions sur ce continent, trouvant étrange que Dieu ait oublié une partie de sa Création sur ces terres si reculées. On se met à repenser que la Terre est plate, ce qui exclut l'existence de l'Antarctique (d'un point de vue géographique). On y repense à partir du XVe siècle, lorsque Bartolomeu Dias de Noveas et Vasco de Gama découvrent de nouvelles terres. Ces derniers dépassent le cap de Bonne-Espérance (au sud de l'Afrique) et réfutent ainsi l'hypothèse d'un continent africain étendu jusqu'aux plus hautes latitudes Sud. Néanmoins, lorsque Ferdinand Magellan contourne le sud du continent américain, il découvre qu'il y existe un détroit difficile à franchir, et au-delà duquel un épais manteau neigeux apparaît sous un climat très froid. Du coup les géographes de l'époque émettent l'hypothèse qu'un immense continent appelé continent Austral sur les planisphères de l'époque existe et qu'il serait continu de la Terre de Feu à l'Australie.
|